Shishkin a deux toiles portant le même nom, "Misty Morning". Mais les deux toiles sont si belles que je veux en parler: sur la première canopée on aperçoit une rivière qui coule à flot, au bord de laquelle pousse une forêt. Quelque part au loin, la forêt est enveloppée de brouillard, mais ici le brouillard est à peine deviné à proximité. Soit il est déjà venu, soit ces rivages n'ont pas encore plongé dans ce voile blanc.
Portrait d'une simplicité étonnante d'une paysanne. Venetsianov, comme aucun autre, n'a habilement transmis sur ses toiles la vraie beauté d'une femme russe. Une simple fille russe qui s'occupe de bleuets. Cela ne veut pas dire que la vie l'a gâtée. De simples vêtements paysans, un foulard sur la tête et les mains, de vraies mains de travail.
L'artiste français Claude Monet aimait beaucoup écrire un étang avec des nénuphars, situé dans son propre jardin dans la ville de Giverny. Il a peint cet étang à différents moments, sous différents angles et dans n'importe quelle lumière. Parfois, il devait travailler en parallèle sur plusieurs images de son étang, alors que le soleil se déplaçait, tout changeait et le travail commencé plus tôt devait être laissé pour le suivant.
Roerich est un artiste russe, archéologue, voyageur, auteur de trente œuvres littéraires, dont la contribution à l'art est représentée par un grand nombre de peintures - il y en a environ 7000. Toujours sensible à toute sorte d'injustice, il a peint des peintures conçues pour éveiller une âme endormie dans les gens, pour les laisser entrer les coeurs de lumière et leur rappeler l'impossibilité de tout compromis avec le mal.
Le tableau de «Morning» de Tatyana Yablonskaya fait référence à 1954. Il met l'accent sur la beauté de la vie quotidienne. Le nom de l'œuvre parle de lui-même: la toile représente tôt le matin. Cela est indiqué par des couleurs vives qui véhiculent la lumière du soleil, ainsi qu'un lit défait, d'où, apparemment, le personnage principal, une fille, vient de sortir.
Dans la galerie de Dresde, chaque tableau est un chef-d'œuvre, mais il y en a un qui captive la simplicité et la sophistication à la fois. Il s'agit de «La Chocolatière» de Jean-Etienne Lyotard, écrite entre 1743 et 1745 sur parchemin au pastel. La taille de l'image est petite, mais depuis des centaines d'années, elle rassemble des fans autour d'elle qui admirent la belle image.